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Présentation de la VMC
Lorsque la VMC est arrivée en France en 1964, auréolée des résultats qu’elle avait obtenus en Suède, l’idée forte était qu’elle apportait un confort indéniable en régulant les débits de renouvellement d’air des appartements, quelles que soient les conditions climatiques.
La VMC consiste à provoquer des mouvements afin de procéder à un renouvellement d’air du local.
Deux types de VMC sont à distinguer :
- VMC simple flux consistant
- Soit à extraire l’air vicié mécaniquement au travers de bouches d’extraction, l’introduction d’air neuf s’opérant naturellement grâce à la dépression occasionnée par l’extraction ;
- Soit à insuffler mécaniquement l’air neuf, le rejet de l’air vicié s’opérant naturellement grâce à la suppression occasionnée par l’insufflation (pour ambiance peu polluée).
- VMC double flux
consistant à extraire l’air vicié et à insuffler l’air neuf mécaniquement ce qui permet de maintenir précisément les dépressions et les suppressions à l’intérieur des locaux et donc, au moyen d’un échangeur, une récupération d’énergie.
La destination est tous les logements individuels ou collectifs en construction neuve et en réhabilitation.
Un système classique de VMC comprend :
• Un groupe monoventilateur extracteur en caisson ou tourelle,
• Un réseau avec des parties collectrices verticales (avec colonnes) et des parties collectrices horizontales (avec traînasses),
• Un conduit aéraulique comprenant le conduit de liaison et un conduit de raccordement en cas de VMC gaz ,
• Une bouche d’extraction raccordée à un conduit aéraulique mis en dépression et destiné à maintenir la valeur du débit d’air extrait,
• Des entrées d’air mettant en communication un local mis en dépression par une installation de VMC avec l’air extérieur,
• Une récupération de chaleur transférant la chaleur entre l’air extrait et l’air neuf insufflé pour les VMC double flux,
• - Une centrale monobloc de récupération de chaleur pour les VMC simple flux.
- VMC en collectif
Il s’avère indispensable de nettoyer les VMC pour la simple et bonne raison que sa destination est tous les logements individuels ou collectifs en construction neuve et en réhabilitation.
La maintenance des systèmes de ventilation et de climatisation est primordiale, bien entendu dans les locaux tertiaires à pollution spécifique (hôpitaux, industries chimiques, salles blanches, laboratoires pharmaceutiques, électroniques, l’industrie agro-alimentaire) mais aussi tout simplement dans les immeubles de bureaux, les lieux publics, le résidentiel.
La qualité de l’air, préoccupation partagée par tous, passe obligatoirement, dans les locaux climatisés et ventilés, par des installations bien entretenues qui autrement offrent un bouillon de culture idéal aux bactéries jusqu’à être nuisible à la santé.
Voici quelques chiffres :
Nous passons en général 90% de notre temps à l’intérieur.
Le climat de l’intérieur est 3 à 5 fois plus nocif que celui de l’extérieur.
L’Organisation Mondiale de la Santé estime que 30% des bâtiments des pays industrialisés peuvent être considérés comme " malades ".
Sur 223 bâtiments examinés, représentant environ 225000 occupants, 63% ont des systèmes de ventilation contaminés, 64% ont une mauvaise ventilation, 34% de la moisissure, 9% des bactéries très nocives, 7% des particules en fibres de verre et 3% du monoxyde de carbone provenant des émissions du trafic routier.
Enfin, il a été constaté que les allergies et les asthmes provoqués par les mites à poussière augmentent continuellement.
Ces quelques données montrent aisément combien il est nécessaire que tous les composants d’une installation soient régulièrement contrôlés et maintenus avec soin par des professionnels qualifiés.
Procédure de nettoyage et de dépollution
1 • Chambre d’extraction et collecteurs de refoulement.
• Brossage et nettoyage par aspiration des chambres de dépression.
• Brossage et nettoyage par aspiration des turbines de dépression.
• Dépollution, nettoyage, désinfection par nébulisation de produits chimiques dégraissants, bactéricides et dépoussiérants.
2 • Collecteurs horizontaux et caissons de distribution.
• Brossage et nettoyage par aspiration des collecteurs horizontaux.
• Dépollution, nettoyage, désinfection par nébulisation de produits chimiques dégraissants, bactéricides et dépoussiérants.
3 • Collecteurs verticaux et pied de collecteurs verticaux.
• Démontage des plaques de protection situées au-dessus des gaines techniques où les collecteurs verticaux sont situés.
• Démontage des bouchons situés au sommet de chaque collecteur vertical.
• Ramonage mécanique de chaque collecteur vertical.
• Dépollution, désinfection, et dépoussiérage final par nébulisation chimique sous chaque collecteur.
• Remontage des bouchons de visites et des plaques de protection.
4 • Réseaux aérauliques.
Ils doivent être l’objet d’un nettoyage approfondi régulièrement c’est-à-dire au moins une fois par an.
- Le diagnostic :
1/Repérer le parcours du réseau à nettoyer et les points pouvant s’avérer critiques.
2/Procéder à un état des lieux avec appréciation de l’encrassement du réseau et analyse de la nature des polluants.
Ce diagnostic permet de choisir un procédé de nettoyage adapté à la situation particulière et de fournir un devis correspondant à la nature et à la durée des travaux.
- L’accès au réseau :
1/Prévoir un accès au réseau de sorte que l’on puisse pénétrer des instruments de nettoyage à l’intérieur du conduit, en plusieurs endroits et que les faux plafonds puissent être démontés sans difficulté.
2/Prévoir un certain nombre de trappes de contrôle et de nettoyage à intervalles réguliers.
3/L’accès au réseau résolu, la centrale de traitement d’air est isolée soit par un matériau plastique soit par débouchonage dans le conduit en sortie centrale.
- Le nettoyage
1/La première opération consiste à décoller mécaniquement des parois tous les micro-organismes (avec hérissons rotatifs, écouvillons, brosses diverses) maintenus si nécessaire en mouvement à l’aide d’air comprimé propulsé par un souffleur puis à les aspirer (nettoyage par soufflage, brossage automatique et nébulisation de produits dégraissants et désagrégeants).
2/Après avoir été récurés, les réseaux peuvent être l’objet d’une décontamination afin d’exterminer tous les microbes et de parfaire le nettoyage au moyen de fumées fongicides, sporicides ou bactéricides, selon la nature de la décontamination.
5 • Mesures.
• Mesure de dépression de chaque collecteur à sa base et au dernier niveau.
• Mesure des vitesses des collecteurs horizontaux en toitures ou dans les combes.
• Mesure des vitesses sur les collecteurs verticaux.
• Mesure des vitesses sorties des caissons d’extraction.
• Mesure des pressions en sorties des caissons d’extraction.
• Mesure des dépressions à chaque bouche d’extraction situées dans les logements.
• Mesure des taux d’humidité.
• Mesure des vitesses de rotation des moteurs.
L’ensemble de ces mesures permettent un contrôle permanent de la VMC et de son état d’encrassement.
Moyens techniques utilisés
1 • Le robot DRILLER.
Ce robot, machine à brosses rotatives avec cadre en acier inoxydable, monté sur roulettes avec pédales de commandes au pied est équipé de : ƒ Tringles flexibles,
• Brosses métalliques spéciales pour gaines très sales ou grasses,
• Brosses Nylon,
• Brosses Nylon renforcé avec Nylon rigide,
• Brosses Polyeten/Nylon pour gaines isolées en plâtre ou rectangulaires,
• Brosses Polyeten souple/Nylon pour gaines rectangulaires.
Ainsi, cet appareil de part son format peut pénétrer dans de petits accès et de part son équipement, s’adapter à des gaines carrées et rectangulaires.
2 • Le SAB à air comprimé.
Ce compresseur-souffleur unidirectionnel est équipé de brosses rotatives et d’un système de buse à air comprimé haute pression propulsant l’air à travers l’ensemble du système de ventilation. Il permet, entre autres, de mettre en suspension les poussières préalablement décollées par la centrale.
L’utilisation de ce robot permet un nettoyage du système ne nécessitant pas l’accès aux conduits excepté aux extrémités. De plus, aucune émanation ou contamination dans les locaux mêmes n’est possible.
3 • Installation et pose de trappes de visite.
Un système de trappes de visite nous permet de nous adapter à tous types de réseaux non équipés de sections rectangulaires ou circulaires.
4 • Les appareils de mesure.
Les diagnostics et contrôles demandent l’utilisation de divers appareils de mesure. Chacun de nos appareils a une fiche de vie et des attestations d’étalonnage garantissant son opérationnalité.
Anémomètre à fil chaud : mesure de la vitesse de l’air et des débits des bouches de VMC.
Détecteur d’oxyde de carbone.
Manomètre : calcul de la pression et de la dépression dans les collecteurs de VMC.
Multimètre : mesure des taux d’humidité, de la vitesse de l’air, de la température, de la vitesse de rotation d’un moteur et de la dépression des conduits.
Sonomètre : mesure du bruit des moteurs et de l’air circulant dans les VMC.
Ensemble vidéo en couleur (avec sondes optiques, scripte vidéo, etc.) : contrôles vidéo dans les gaines pour le diagnostic ou éventuellement un contrôle final de propreté en fin de chantier.
Documents de référence
• Les arrêtés du 24/03/82, 28/10/83 & 05/04/88 relatifs au renouvellement d’air en habitat (débits minimaux et maximaux).
• Les arrêtés du 13/04/88 relatifs aux équipements et aux caractéristiques thermiques des bâtiments.
• La norme NF E 51-700 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Terminologie.
• La norme NF E 51-701 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Code d’essai aérauliques et acoustiques des bouches d’extraction.
• La norme NF E 51-704 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Code d’essai aérauliques et acoustiques des hottes de cuisine raccordées à un circuit VMC.
• La norme NF E 51-705 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Code d’essai aérauliques et acoustiques des groupes monoventilateurs extracteurs en caisson.
• La norme NF E 51-706 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Code d’essai aérauliques et acoustiques des ensembles d’extraction pour maisons individuelles. Simple flux..
• La norme NF E 51-711 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Bouches d’extraction pour VMC Gaz. Spécifications. Contrôle de la conformité aux spécifications.
• La norme NF E 51-713 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Bouches d’extraction pour VMC. Spécification & Contrôle de la conformité aux spécifications.
• La norme NF E 51-732 : composants de ventilation mécanique contrôlée. Entrée d’air en façade. Caractéristiques.
• La norme NF E 50-411-1 : travaux en bâtiments. Exécution des installations de ventilation mécanique contrôlée. Partie 1 : cahier des clauses techniques (références :DTU 68.2).
• La norme XP P50-410 : installation de VMC. Règles de conception et de dimensionnent (Référence DTU 68.1).
• Les arrêtés du 28/10/94 (nouvelle réglementation acoustique).
• L’arrêté du 02/08/77 pour les VMC Gaz.
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